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Dernière mise à jour : 29/10/2024
Don d'organes tous concernés
La greffe d’organes est un acte médical de la dernière chance. Elle est envisagée quand l’état du malade se dégrade et que seul le remplacement du ou des organes défaillants par un organe sain, appelé greffon, peut permettre son amélioration. Dans plus de 90 % des cas, le greffon provient d’un donneur décédé. Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades.
Nombre de maladies graves peuvent conduire à une greffe : insuffisance rénale terminale, malformation ou maladie cardiaque, maladie du foie, mucoviscidose, certains cancers… Du nouveau-né à la personne de plus de 70 ans, tous les âges sont concernés. La technique de greffe est de mieux en mieux maîtrisée ; ses résultats ne cessent de s’améliorer. Chaque année, plus de 5 700 greffes d’organes sont réalisées en France. Une personne greffée peut reprendre une vie quasiment normale. Elle peut travailler, avoir des enfants, faire du sport, voyager…
Elle doit cependant suivre un traitement à vie pour éviter le rejet de l’organe greffé. En France, on estime que plus de 57 000 personnes vivent grâce à un organe greffé.
Que dit la loi?
Principe du conesentement présumé : En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus).
La gravité : Le don d’organes et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
L'anonymat : Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.
En France, il n’existe pas de registre du oui. Que vous soyez pour ou contre le don d’organes et de tissus, il est important de le dire à vos proches – conjoints, parents… C’est vers eux que l’hôpital se tournera pour s’assurer que votre décision est respectée. Si cela vous aide ou vous rassure dans votre démarche, vous pouvez aussi vous munir d’une carte de donneur. Cette carte n’est pas suffisante mais elle est utile pour témoigner de votre volonté.
ET SI JE NE VEUX PAS DONNER ?
Donner ou non ses organes est une décision personnelle. Toutes les positions doivent être respectées. Si vous êtes opposé au don de vos organes et de tissus après la mort, le principal moyen c’est de vous inscrire sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine (voir la démarche page 10). Vous pouvez également exprimer votre refus en le communiquant à vos proches. Au moment du décès, les médecins doivent obligatoirement, avant d’envisager un prélèvement d’organes et de tissus, vérifier si la personne décédée est inscrite ou non sur le registre national des refus.
QUE SE PASSE-T-IL SI LA POSITION N’EST PAS CONNUE DE LA FAMILLE ET DES PROCHES ?
Il ne revient pas aux proches de prendre une décision à la place du défunt. Les proches sont donc dans une situation difficile si le défunt ne leur a pas dit s’il était pour ou contre le don de ses organes et tissus.
Source : https://www.dondorganes.fr/